Les besoins en planification familiale restent grands en cette période de confinement, a estimé mardi 14 avril, le coordonnateur de l’action humanitaire du Fond des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr Polycarpe Takou.
« Avec le confinement, avec la limitation des mouvements, il y a des fortes chances que les besoins en contraceptifs soient grands, parce qu’il y a plus d’exposition, tous les conjoints sont-là, et les besoins en planification familiale restent aussi grands », a-t-il affirmé.
Il a indiqué que l’un des axes majeurs d’intervention de l’UNFPA dans le cadre de la pandémie du Coronavirus est aussi les question de la planification familiale. Mais selon lui, il y a aussi le risque important de la hausse des violences conjugales, et des violences domestiques.
D’où la contribution de l’UNFPA/RDC dans la riposte contre le Covid-19 porte aussi sur la prévention des violences conjugales.
« En réalité, UNFPA a pris le devant. Nous appuyons ici à Kinshasa quatre centres intégrés des services multifonctionnels de prise en charge des survivants des violences basées sur le genre. Ça veut dire, des centres, où, quand vous arrivez, vous recevez la totalité des services. Donc, nous avons pris le devant en renforçant les équipements dans ces structures », a fait savoir Dr Polycarpe Takou.
Toujours dans le cadre global de son appui à la lutte contre le Covid-19, UNFPA a ciblé une cinquantaine de centres sanitaires dont il renforce les capacités en équipements divers, notamment des kits de prévention contre cette pandémie. L’agence a aussi doté l’équipe de la riposte de deux cliniques mobiles.