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Lutte contre le Coronavirus : un nutritionniste recommande une bonne alimentation

Dans le cadre de la prévention et la lutte contre le Covid 19, l’équipe technique de riposte doit tenir aussi compte de l’alimentation, a recommandé vendredi 10 avril le nutritionniste, Pr Mosisi Moleka. Dans une interview accordée à Radio Okapi, il indique qu’une bonne alimentation constitue « le premier médicament qui renforce le système immunitaire d’un individu. »

« Le système immunitaire de chaque personne, c’est sa première ligne de défense contre les maladies. Comme un véhicule qui a besoin du carburant pour fonctionner, le système immunitaire a besoin des apports en nutriments pour se renforcer citant notamment les glucides, lupides, vitamines, protéines », a fait savoir Pr Mosisi Moleka, chef de département de la Nutrition humaine à la faculté de médecine et pharmacie de l’Université de Kisangani (UNIKIS).

Pour lui, l’alimentation est importante, car elle est notre médicament, citant Hypocrate, le père de la Médecine.

Pr Mosisi Moleka reprend les conseils du Pr Théophile Mbemba et conseille pendant cette période de consommer de l’aubergine, de l’ail, le curcuma, le gingembre, la maniguette, la citronelle et l’oignon.

Formation des prestataires

Par ailleurs, la Division provinciale de la Santé organise depuis jeudi 9 avril, une formation des prestataires de première ligne sur le Coronavirus. Cette formation d’une semaine financée par l’agence belge de développement ENABEL concerne environ soixante personnes issues de six grands hôpitaux de la ville de Kisangani, retenus comme sites d’isolement et de prise en charge des cas éventuels de coronavirus

Les medecins, les infirmiers, les techniciens de laboratoires, les assistants  psychosociaux, les hygienistes ainsi que les communicateurs sociaux suivent cette formation.

Ils sont notamment formés sur le renforcement des capacites sur le systeme de surveillance, les signes cliniques de la maladie et le  les modes de transmission.

Cependant, certains défis demeurent quant à la mise en oeuvre de cette formation.

« Les conditions de nos infrastructures, nos hôpitaux, et systèmes sanitaires feront que le personnel sera formé, mais n’aura pas tout le nécessaire pour mettre en pratique tous les enseignements reçus. Un autre défi, c’est l’équipement de protection individuelle », a indiqué le formateur, Dr Adelard Lofungula, formateur.

Le chef de Division provinciale de la Santé à Tshopo, Dr Francis Baelongandi, assure que le gouverneur de province s’attèle à résoudre ces difficultés avec l’appui du gouvernement central et des partenanires.

« Il y a déjà un petit kit doté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est disponible. Mais c’est insuffisant. Nous attendons le grand lot que le gouverneur de province et le gouvernement provincial vont achéminer à Kisangani », a-t-il ajouté.

Les deux vagues de formations prendront fin d’ici à mercredi 15 avril prochain.

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