L’auditorat militaire supérieur de l’ex-Province Orientale a remis en liberté provisoire soixante détenus préventifs poursuivis pour des faits bénins. Cette mesure a été prise pour se conformer à la décision des autorités hiérarchiques, recommandant l’élargissement de certains détenus en vue de décongestionner les maisons carcérales aux fins d’éviter la propagation de la maladie de Coronavirus.
Vingt-trois détenus de la prison centrale de Kisangani, dont des militaires et des policiers ainsi que quatre civils, ont bénéficié de la liberté provisoire. A Bunia dans l’Ituri, vingt détenus, dont des soldats et des policiers ainsi que deux civils, ont été libérés. A Mambasa, six détenus essentiellement des militaires, dont un capitaine, sont aussi concernés par cette décision judiciaire.
A Buta dans le Bas-Uele, trois détenus, dont deux policiers, ont été remis en liberté provisoire. Dans le Haut-Uele, huit détenus (cinq à Watsa, un à Dungu et deux à Isiro) sont éligibles.
Ils étaient poursuivis pour diverses infractions, notamment violation des consignes, évasion des détenus, perte d’arme ou désertion pour les hommes en uniforme.
Du côté des civils, certains étaient poursuivis pour usurpation d’uniforme de la police nationale congolaise, incitation des militaires, vol simple ou encore détention des munitions de guerre.
La décision judiciaire de leur libération a été signée en date du 1e avril courant par l’auditeur militaire supérieur, colonel magistrat Faustin Mwaka Masinda.