Selon les bourgmestres des communes de Kasuku et Mikelenge, ces vendeurs se permettent de hausser les prix des denrées alimentaires de façon spectaculaire, alors que l’autorité provinciale avait déjà interdit cette pratique lors d’une réunion qu’elle avait tenu le mardi 24 mars à l’attention des membres du conseil provincial de sécurité.
D’après, le bourgmestre de la commune de Kasuku, Mopasa Bin Mopasa de Papy, un gobelet de sel, par exemple se négocie actuellement entre 2500 et 3.000F (1.7$US) alors qu’il coûte normalement 800 FC (0.46$US). Un gobelet du riz passe de 500 à 600FC (0.34$US) et un verre de haricot s’achète actuellement à 1000 FC (0.58$US) alors qu’il coûtait 700 FC (0.39$US), lundi 23 mars.
Le gouverneur de province et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC)/Maniema se disent déterminés à lutter contre cette pratique en cette période où le pays fait face à la pandémie de coronavirus.