Cette ONG estime que de nombreux virus mortels, étant d’origine animale, la mauvaise manipulation des gibiers, en ce temps de l’épidémie pourrait s’avérer dangereuse.
Les viandes de brousse issues du Parc National de Virunga et d’autres réserves de la région, n’ayant subi aucun suivi vétérinaire et mal conservées, continuent d’alimenter les marchés noirs de Goma et d’autres centres urbains de la province du Nord-Kivu, déplore l’IDPE.
Pour cette structure, ce manque de suivi vétérinaire présente un risque de plus, de contamination et propagation du COVID-19.
Les conditions hygiéniques, entre autres attroupement des femmes aux points d’approvisionnement d’eau potable suite à sa rareté dans la ville de Goma, agravent les risques de propagation de cette maladie au Nord-Kivu.
D’où la demande de l’IDPE au gouverneur du Nord-Kivu afin de définir des mécanismes adéquats pour lutter contre le trafic des viandes issues du braconnage et pour un bon approvisionnement d’eau potable dans la ville.