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Coronavirus : certains conducteurs refusent de réduire le nombre de passagers dans le transport en commun

La circulation était quasiment habituelle lundi 23 mars dans certains arrêts de bus. Ces derniers étaient bondés de monde qui se disputent l’accès dans le transport en commun.

A De bonhomme, à Bitabe et à Pascal, certains bus de marque 207 transportent plus de dix personnes pourtant interdits par les autorités.

D’autres respectent mais en augmentant le prix. La ligne qui coûtait 500 FC s’élève à 1000 FC voire à 1500 FC, selon l’humeur du chauffeur.

Même scénario chez les motocyclistes.

Sur les artères, les bus « Transco » et « Esprit de vie » sont absents.

Dans les Taxi « Ketch », la plupart de conducteurs respectent la consigne de transporter trois passagers.

Sur les avenues Lumumba et Poids Lourds dans la commune de Limete (centre), les jeeps de la police circulent pour faire exécuter la loi mais parfois sans succès. 

Dans certains coins, ce sont des accrochages entre policiers et conducteurs. Les autres chauffeurs préfèrent des arrangements à l’amiable avec les policiers. Dans d’autres coins, les policiers réussissent à mettre la main sur les conducteurs récalcitrants.

Interrogés, certains conducteurs et autres Kinois estiment que l’application de cette mesure va peiner à Kinshasa car, l’Etat n’a pas mis  en place les moyens de transport nécessaires, avant de prendre ladite mesure.

D’autres pensent que c’est tout à fait normal de respecter cette mesure pour se protéger contre Coronavirus qui dérange le monde entier.

D’autres encore, à l’instar des motocyclistes, obligés de transporter un seul passager, pensent que cette mesure ne servira à rien mais comme elle est prise par les autorités, il faut la respecter.

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