Le service de l’hygiène aux frontières a interdit jeudi 19 mars, à Goma, aux deux postes frontaliers tout rassemblement de plus de vingt personnes.
A la petite barrière, les responsables des services d’hygiène aux frontières exigent le paiement d’un laisser passer ou d’un tenant lieu de passeports, communément appelé CPGL pour traverser vers le Rwanda. Cette disposition réduit le flux de la traversée et le trafic entre la ville de Goma et celle de Gisenyi au Rwanda.
En revanche, à l’Institut supérieur de commerce (ISC) il n’y a pas d’activités. Seuls quelques étudiants sillonnent la cour. Certains d’entre eux porte déjà des cache-nez. Même scenario à l’Institut supérieur de développement rural de Grands Lacs.
A l’Université de Goma, c’est le même visage. Pas d’activités académiques. Les portes du collège Mwanga, de l’Institut Maendeleo et de l’Institut de Goma étaient fermées dès les premières heures du matin.
Sur les grandes artères de la ville, ce sont les bleu-blancs et les étudiants qui retournent désespérément chez eux, avec une seule interrogation : « A quand la reprise des activités scolaires et académiques ? ».
