Au marché central de Bunia, c’est la confusion totale. Certains habitants cherchent à se ravitailler en vivres, dont les prix ont presque doublé. Selon eux, les marchés ne seront pas opérationnels pendant un mois. Mais d’autres notamment des paysans, des taximen, des déplacés de guerre, dont le revenu est faible et qui vivent au jour le jour, s’inquiètent pour leur survie pendant cette période.
Pour eux, il fallait plutôt renforcer les mesures d’hygiènes pour la prévention contre cette maladie que de suspendre les activités de masse. Cela vient accentuer la misère de la population déjà paupérisée par les conflits armés, qui perdurent depuis plus de deux ans, ont-ils estimé.