C’était au cours de l’audience publique de mardi 17 mars a Mbuji-Mayi.
La victime était en route, le 13 décembre 2018, jour du drame, pour accueillir Felix Antoine Tshisekedi, alors candidat Président de la République.
Les avocats de la partie civile ont pour leur part exigé le paiement d’une amende de 50 millions de dollars ou l’équivalent de ce montant en francs congolais.
Cependant les avocats de la partie défenderesse sollicitent l’acquittement de leur client tout en déplorant toujours l’absence de l’arme du crime depuis le début de ce procès. La République quant à elle, se dit être victime et exige l’acquittement du présumé auteur de meurtre.
Après la plaidoirie, le tribunal a fait comprendre au prévenu, tous les faits qui lui sont reprochés ainsi que les peines requises par le ministère public et la partie civile. Ambroise Kabangu a clamé son innocence et demandé sa libération. Le tribunal annonce que le verdict dans cette affaire tombera jeudi 26 mars.
Ce procès ne cesse de créer de l’engouement, car pendant son déroulement, le commandant de la 21e région militaire a lui aussi été auditionné par le tribunal militaire en qualité de renseignant surtout pour le fait d’avoir déployé les militaires dans des lieux névralgiques le jour de l’arrivée à Mbuji-Mayi pour sa campagne électorale, de Felix Tshisekedi.