Dans son discours d’ouverture de la session parlementaire, lundi 16 mars, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a annoncé un contrôle parlementaire « musclé », capable d’amener à l’amélioration de la qualité de vie de la population congolaise.
Elle dit placer la lutte contre la corruption parmi les priorités des priorités de cette session ordinaire consacrée au contrôle budgétaire.
« De ces tournées ou rencontres avec le Congolais « ordinaire », celui-ci attend des institutions de la République un effort incarné et réel en matière de lutte contre la corruption », affirme Jeanine Mabunda.
La présidente de la chambre basse déplore que la corruption « sape la démocratie et l’Etat de droit ».
« [Elle] entraine les violations des droits de l’homme, fausse le jeu des marchés publics, prive le Congolais du bas de la démocratie économique au profit d’un club des puissants, tandis qu’elle handicape profondément le développement de notre pays », regrette Jeanine Mabunda.
Pour cette raison, à la suite du Président de la République, l’Assemblée nationale fera de cette lutte son agir politique, « en vue d’incarner et promouvoir la bonne gouvernance en RDC et mieux satisfaire nos populations à ce sujet. »
« Cette chambre examinera parmi ses priorités, la proposition de loi modifiant et complétant le code pénal relatif à ce sujet, ainsi que la proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption présentée à la session antérieure », annonce Jeanine Mabunda.
Elle fustige également la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays, la faiblesse de l’économie congolaise et la précarité de vie de la population.