Douze retournés d’Angola dont sept enfants ont déjà trouvé la mort sur le site de Nkonko dans la ville de Kananga (Kasaï-Central). Leur président, Innocent Ngindu, qui attribue ces décès à la malnutrition en appelle à l’aide des autorités tant provinciales que nationales.
Il demande notamment leur réintégration dans la société, en leur dotant un site et des moyens nécessaires.
« Que les autorités construisent pour nous des structures de bases et qu’elles nous dotent des moyens nécessaires pour que nous puissions reprendre notre vie normalement », a plaidé Innocent Ngindu.
Pour sa part, le ministre provincial des Affaires humanitaires, Félicien Tshisekeid, s’étonne que ces personnes soient encore dans le camp après avoir été assistées par le gouvernement avec l’appui des partenaires.
Félicien Tshisekedi les exhorte à faire les travaux champêtres, en attendant l’intervention de l’Etat.
« Ils sont dans leur pays. Ils doivent se prendre en charge », a-t-il conseillé.
L’ONG Enfant Avenir (ENAV) redoute que les enfants de ces retournés qui ne fréquentent même pas l’école soient exposés aux diverses maladies.