L’Agence congolaise de presse (ACP) demande aux cours et tribunaux de dire le droit pour protéger ce patrimoine de l’Etat contre les spoliateurs qui agissent sous coulisse. Dans une interview accordée vendredi 14 mars à Radio Okapi, le directeur général de cet organe étatique, Lambert Kaboyi, plaide que tous les mafieux « soient mis hors d’état de nuire. »
« Nous demandons tout simplement aux cours et tribunaux de donner justice à l’ACP qui est propriétaire de cette concession. Nous attendons que le tribunal se prononce dans le délai et que l’ACP et l’Etat congolais continuent de jouir dans la quiétude de ses biens », a déclaré Lambert Kaboyi
Il dit prendre le Président Félix Tshisekedi à témoin pour défendre les biens de l’Etat, dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs.
« Le Président Tshisekedi, en prenant le pouvoir avait dit qu’il mettre un terme aux antivaleurs. Nous le prenons à témoin ici pour qu’il agisse et faire disparaitre toute la mafia qui torpille l’action de l’Etat », a poursuivi Lambert Kaboyi.
Le DG de l’ACP se réjouit déjà du réquisitoire du ministère public qui a requis, lors de l’audience de vendredi 14 mars au tribunal de paix de Ngaliema, la peine maximale de cinq ans de servitude pénale et au paiement des dommages et intérêts conséquents à l’encontre des « détracteurs de l’Agence congolaise de presse. »
La concession abritant l’ACP est menacée de spoliation par un individu ou un groupe d’individus non identifiés, avait alerté, mercredi 17 avril, Lambert Kaboyi, lors d’une assemblée générale avec le personnel. Cet individu ou groupe d’individus tentent, avec l’appui des magistrats, de vouloir déposséder ce média de l’Etat de son domaine que lui avait cédé en 1973 l’ancien président Mobutu.
L’ACP avait acquis sa concession en 1973 grâce au feu Président Mobutu Sese Seko, dans le souci de voir cette agence officielle se doter des infrastructures et des équipements conséquents pour l’accomplissement de sa mission, peut-on lire sur le site internet de ce média public.