Le recouvrement forcé de taxes provinciales relatives aux engins motorisés, entamé mardi 10 mars, a engendré des difficultés de transport et d’ordre sécuritaire dans la ville de Kisangani, dans la province de Tshopo.
Depuis le début du recouvrement forcé des taxes relatives aux engins roulants, certaines activités sont quasiment paralysées. La difficulté de transport et l’insécurité dans les différents sites d’affrontements à travers les différentes communes entre les éléments de la police et de l’armée et les jeunes taximen-motos, opposés à cette opération, sont devenus le lot quotidien des populations.
Dans leur mécontentement, les taximen-motos et quelques jeunes jettent des projectiles sur les cortèges officiels et les véhicules de certains particuliers. Cette situation provoque des arrestations parfois arbitraires et la violation des droits humains par les forces de l’ordre.
D’après un reporter de Radio Okapi, un gardon a été grièvement blessé jeudi 12 mars par balle dans la commune Kabondo. Ce dernier a été admis dans une formation médicale locale, où il a subi une intervention.
Dans le souci de privilégier la paix sociale, le cadre de concertation provincial de la société civile propose notamment la convocation urgente de toutes les parties prenantes ; à savoir : les députés provinciaux, l’Association des taximen-moto, la FEC, la société civile, la mairie, les FARDC et la police afin de poser les bases solides de la collecte des taxes qui posent un problème.