Selon le directeur de cette maison carcérale, Ngoma Ali Mabiala, les détenus décédés provenaient de la prison de Mbanza-Ngungu, transférés à Matadi dans un état critique, presque en stade terminal de leurs vies. Il dit avoir fait rapport aux autorités, mais sans qu’aucune solution ne soit trouvée.
Le responsable de la société civile, Angelino Landu, de son côté, confirme que ces prisonniers vivent dans des conditions infrahumaines.
« Construite depuis l’époque coloniale pour une capacité d’accueil de 150 pensionnaires, la prison centrale de Matadi héberge à ce jour 832 détenus », a-t-il déclaré.
Le défenseur des droits l’homme, Colineau Mbala, quant à lui, a fait savoir qu’outre la malnutrition et autres conditions de vie déplorables, les détenus de la prison de Matadi font face à un autre fléau : la tuberculose !