Au cours d’une table ronde organisée par les députées et sénatrices de cette province mercredi 11 mars à Lubumbashi, Mme Kabera Mujijima Bora a précisé que les villes de Lubumbashi et de Kasumbalesa sont les plus concernés par ce mal.
« Pour l’année 2019, on a eu à accompagner 1 024 cas de viol. En revanche, pour cette année 2020, jusque-là de Janvier jusqu’en février, c’est 315 cas », a détaillé Mme Kabera Mujijima.
Elle a indiqué que les 315 cas sont issus des quatre zones de santé qui sont :
- Lubumbashi
- Likasi
- Kasumbalesa
- Kipushi.
Mais le taux le plus élevé est Lubumbashi et Kasumbalesa, a fait savoir Kabera Mujijima Bora, cheffe de division de genre famille et enfant dans le Haut-Katanga.
Pour elle, cette situation se justifie par l’insécurité que la province est confrontée.
« Les auteurs comme tels, je ne peux pas moi-même le dire. Mais on sait qu’il y a un problème. Le fait que nous nous sommes réunies aujourd’hui en table ronde, il y a eu des recommandations, je pense que les autorités vont examiner toutes ces recommandations et voir dans quelle mesure on va mettre en application ces recommandations et peut être s’il y a un suivi, on pourra connaitre tous les auteurs parce que les auteurs se cachent ».