« Les enfants qui viennent, nous les encadrons mais, dans les salles de classe, nous avons l’impression qu’ils ne mangent pas chez eux à la maison. Ils ont la difficulté de suivre les cours durant toute la journée », a fait remarquer Roger Kambale.
Pour lui, la mise en place des cantines scolaires pourrait aider les enfants vulnérables.
« Si possible, nous demandons, s’il y a moyen de nous amener des cantines pour aider les enfants vulnérables à manger. Nous avons aussi besoin des uniformes, des objets classiques parce qu’avec la situation actuelle les parents non plus des moyens », a expliqué Roger Kambale.
Il a aussi souligné la nécessité d’organiser une formation pour les enseignants dans la prise en charge psychologique des élèves, qui vivent dans l’insécurité dans cette localité.
« Nous avons la difficulté d’encadrer les enfants, surtout à couse de l’insécurité. Nous voulons une formation sur l’appui psychosocial pour essayer de les détraumatiser, les enseignants et même les parents ont aussi besoin de la prise en charge psychosociale », a proposé Roger Kambale.
