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Le Potentiel : « Créances du FPI : le FCC appelé à lâcher ses lieutenants »

Revue de presse du mardi 10 mars 2020

Après l’expiration de l’ultimatum lancé, il y a quelques jours, à ses débiteurs insolvables, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) vient de mettre sa menace en exécution. Des plaintes ont été déposées devant les instances judiciaires, le lundi 9 mars, par le collectif d’avocats du FPI, espérant ainsi récupérer 72 millions de dollars américains détenus par des clients douteux, rapporte Le Potentiel.

Dans le lot, explique le journal, plusieurs cadres du Front commun pour le Congo (FCC).

Habitués autrefois à des arrangements occultes pour se soustraire à leurs obligations sous le régime Kabila, quelques membres du FCC évoluant dans les institutions, bénéficiaires des immunités ou non, comptent sur un probable soutien politique pour se tirer de l’affaire, commente le quotidien.

De mauvaises habitudes auxquelles ils étaient accrochés, notamment le trafic d’influence, le clientélisme, le népotisme, l’impunité doivent appartenir au passé, laissant ainsi place au droit, conclut le tabloïd.

La plainte du FPI est dirigée contre tous ceux qui ont obtenu des créances sans honorer les échéances de remboursement, explique pour sa part Cas-Info.ca.

« Nos avocats ont porté plainte aujourd’hui contre les débiteurs insolvables », a confirmé le chargé de communication de cette entreprise Elvis Ngwala dont les propos sont rapportés par le site web.

Mais en même temps, note 7sur7.cd, le FPI alerte sur la circulation d’une fausse liste des débiteurs et prévient que les subventions détournées de leur affection se transforment en prêts.

Le FPI a donc élaboré un communiqué à la suite de certaines publications distillées dans les réseaux sociaux en rapport avec une liste des débiteurs du FPI, toujours reprise de manière cyclique et insidieuse au goût du jour et dans le contexte actuel de changement politique.

Cette clarification, note Le Phare, vise à édifier l’opinion nationale sur cette campagne d’intoxication et de dénigrement qui est l’œuvre des officines politiques pour donner du grain à moudre à leur projet de sape à l’égard de certaines personnalités politiques et opérateurs économiques.

La totalité des dossiers relevés sur la fameuse liste remonte aux financements d’avant 2015 ainsi que sa publication. Un certain nombre de ces dossiers a déjà été apuré et liquidé, précise le journal. 

Le FPI informe l’opinion que les efforts de recouvrement de créances et de redressement de l’institution se poursuivent inlassablement, ajoute pour sa part L’Avenir.

A ce titre, il est porté à la connaissance de toutes les personnes bénéficiaires des subventions et n’ayant pas réalisé le projet pour lesquels elles ont été financées, qu’à daté de ce jour, le FPI se voit dans l’obligation d’appliquer l’article 4 du contrat de subvention qui stipule que : « en cas de détournement par la subventionnée de l’affectation de la présente subvention, celle-ci sera convertie en prêt et remboursable aux conditions générales du FPI en matière de prêt », rappelle le quotidien.

Un plan stratégique national pour faire face au Coronavirus

Au cours d’une conférence de presse lundi 9 mars à Kinshasa, le docteur Jean-Jacques Muyembe a fait savoir qu’un plan stratégique national a été élaboré pour faire face à la maladie Coronavirus, rapporte Actu-30.info.

Pour ce faire, le secrétaire technique du comité multisectoriel de la maladie à virus Ebola a appelé tous les congolais en général et les médias en particulier, à jouer un rôle important pour ne pas créer la panique dans le chef de la population.

Avec ce plan, l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) est capable de diagnostiquer les cas de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), indique Actualite.cd.

Pour le docteur Muyembe, ajoute le site web, des plateformes de diagnostic pourront être installées à Lubumbashi, à Goma et à Kinshasa.

Le plus important, note Le Potentiel qui reprend les propos du professeur Muyembe, c’est la préparation et la bonne information. C’est pourquoi d’ailleurs, concernant le cas des Chinois signalés à Tshikapa dans le Kasaï, l’INRB attend qu’on lui fasse parvenir les échantillons, précise le tabloïd.

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