Revue de presse du lundi 9 mars 2020
La célébration de la journée des droits de la femme le 8 mars est au cœur des articles rédigés par les médias congolais.
Bannie sous le mandat de Geneviève Inagosi, à l’époque où elle était ministre du Genre, la théâtralisation du pagne à l’occasion de la Journée Internationale des droits de la Femme, à cause des dérapages des mœurs enregistrés chez les femmes et les jeunes-filles, mais aussi du gâchis financier causé aux entreprises et services publics, ainsi qu’aux parents, est dangereusement de retour en République Démocratique du Congo, alerte Le Phare.
Le dimanche 08 mars à l’esplanade du Stade des Martyrs, à Kinshasa, les messages livrés par les différents intervenantes et intervenants autour de la défense des droits de la femme, avec en haut de gamme l’interpellation d’une jeune-fille de 16 ans en direction des adultes, en présence du Premier ministre Ilunga Ilunkamba, lui aussi habillé en chemise-pagne, sont passés presqu’inaperçus, croit savoir le journal.
Dans son mot de circonstance, rapporte Le Potentiel, le chef du gouvernement a soutenu que la Constitution de la RDC garantit les droits des femmes, notamment l’égalité à travers la parité.
Mais, a-t-il fait savoir, les obstacles socioculturels demeurent. « D’où la nécessité pour nous tous de nous lever pour le changement de mentalité de nos communautés », a déclaré Sylvestre Ilunga Ilunkamba, dont les propos sont repris par le quotidien.
Pour le chef du gouvernement, ajoute Forum des As, dans le combat pour les droits de la femme en RDC, l’homme doit être l’allié de la femme.
Et le gouvernement doit s’impliquer activement dans cette lutte qui doit continuer inlassablement dans la pratique de la vie quotidienne, note le tabloïd.
Selon Actualite.cd, des conseillers de Tshisekedi promettent des actions contre toute forme de discrimination faite aux femmes.
Guetty Panu Panu, directrice de cabinet adjointe du Chef de l’Etat chargé des questions d’infrastructures, des ressources minières et hydrocarbures, de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication et Chantal Yelu Mulop, conseillère spéciale du chef de l’État en charge de la Jeunesse et Lutte contre les violences faites à la femme, ont, dans un document conjoint, réfléchi sur l’égalité juridique entre l’homme et la femme, consacrée dans l’article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme du 10 décembre 1948, ajoute le site web.
La présidente de l’ASBL Initiatives Plus, Marie Olive Lembe Kabila, appelle les femmes à considérer la journée du 8 mars comme une occasion pour célébrer l’atteinte des résultats par rapport aux projets et initiatives entrepris, indique Actu-30.info.
Olive Lembe Kabila se dit indignée de ceux-là qui estiment que c’est seulement le 8 mars que l’humanité doit accorder la valeur à la femme. En revanche, elle indique que tous les jours sont pour les hommes et les femmes, ajoute le site web.
L’épouse de Joseph Kabila indique par ailleurs, que cette journée doit “être une date d’évaluation d’une mission et vision accomplies par les femmes pour que les hommes réalisent qu’elles ont pris conscience et qu’elles sont prêtes à s’assumer et se promouvoir pas à travers les antivaleurs, mais en recherchant leur dignité et en cultivant de bons rapports avec leurs maris ainsi qu’avec tout l’environnement de vie sociale, conclut le portail.
Mediacongo.net présente les femmes comme les piliers de l’économie informelle en RDC.
Ces femmes, ajoute le site web, se battent au quotidien pour l’économie de leur ménage dans un pays où l’écrasante majorité de la population croupit dans la pauvreté et sans-emploi.