Les prisonnières de la maison carcérale de Beni au Nord-Kivu sollicitent l’implication de la MONUSCO pour le suivi de leurs dossiers en justice. Vœu formulé samedi 7 mars, lors de la visite de réconfort de la Mission onusienne dans cette prison, où elle a remis des vivres et non-vivres à 56 prisonnières, en marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.
« Nous vous remercions MONUSCO car vous pensez toujours aux populations carcérales et surtout les femmes prisonnières. Vous laissez des traces dans les prisons. Même si nous quittons les prisons, nous penserons à ça. Mais nous vous demandons de nous assister pour le suivi de nos dossiers car les femmes prisonnières souffrent et ont beaucoup trainé en prison. », a plaidé Mme Sarah Tsongo, qui a parlé au nom de ses congénères.
Une doléance à laquelle le chef de bureau de la MONUSCO par intérim, Josiah Obat, dit avoir pris à cœur, soulignant que « des mécanismes sont mis en place pour y répondre. »
« Nous avons la section appui à la justice. Elle travaille avec le système judiciaire pour que les dossiers avancent. Parce que si on a beaucoup de dossiers qui trainent et que les gens restent dans les prisons sans jugement, ça c’est la violation des droits. Et nous nous sommes en train de travailler avec les autorités ici pour qu’on puisse avancer les dossiers », a-t-il répondu.
Josiah Obat a aussi demandé à ces femmes de garder espoir, indiquant « qu’être incarcérée espérer, ne veut pas dire la fin du monde. »
Le thème national de ladite journée est « congolais et congolaise, levons-nous pour défendre les femmes ».