Le Gouvernement congolais et la communauté humanitaire ont lancé mardi le Plan de réponse humanitaire 2020. Selon le communiqué d’OCHA, ce document évalué à 1,82 milliard de dollars américains devra faire face « à une crise humanitaire aiguë et complexe ». Il permettra ainsi de répondre aux besoins urgents de 8,1 millions de personnes, dont près de 51% de femmes en République démocratique du Congo.
A en croire le coordonnateur humanitaire des Nations Unies, les défis demeurent immenses en RDC.
« Nous avons besoin de l’engagement de tous pour venir en aide aux populations vulnérables et pour soutenir le pays alors que des efforts ambitieux sont faits dans le domaine de la santé et de l’éducation », a déclaré David McLachlan-Karr.
Selon lui, il faudrait sortir du cercle vicieux de la pauvreté et de la vulnérabilité pour s’engager résolument aux côtés du gouvernement congolais et de la communauté humanitaire dans des nouvelles approches de développement à long terme. Des approches qui permettront de consolider la paix.
Au cours des six dernières années, à l’image de l’évolution des besoins, le budget requis pour l’aide humanitaire a plus que doublé. Malgré une augmentation du montant annuel des contributions reçues, la réponse humanitaire reste globalement sous financée.
En 2019, seulement 46% des besoins en financements requis ont été reçus, précise OCHA.
En dépit de cette situation, plus 4 millions de personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire d’urgence au cours de la même année. Il en est de même des 2,5 millions de personnes qui ont eu accès aux soins de santé primaires ; 1,5 million d’enfants mal nourris ont reçu une assistance, tandis que 700 000 autres ont reçu une éducation d’urgence et un soutien psychosocial.
1,5 million de personnes ont reçu une aide sous forme de transferts monétaires ; 800 000 personnes ont reçu une assistance de base en eau, hygiène et assainissement, rappelle le communiqué d’OCHA.
