Selon le médecin chef de zone de santé de Bambou, Docteur Jean Paul Ngabu, la situation sanitaire de ces personnes déplacées risque de s’aggraver à la suite de la rupture des médicaments pour leur prise en charge.
« L’hôpital de référence avait bénéficié d’un appui en médicaments des partenaires pour la prise en charge sanitaire de ces déplacés. Mais ce stock de médicaments est épuisé. Il y a risque que le taux de mortalité dû à la malnutrition ne puisse s’accroître dans ces sites », a-t-il déclaré.
La société civile locale, de son côté, annonce que de nombreux déplacés souffrent de malnutrition dans plusieurs sites au village de Petsi, Tsoguru et Katoya. Ces cas de malnutrition sont surtout enregistrés parmi les enfants de deux mois à cinq ans.
C’est depuis décembre 2019 que ces déplacés estimés à environ deux milles familles ont fui les combats dans leurs localités d’origine à Nyangaray et Lipri à environ 35 Km au Nord de Bunia, dans le territoire de Djugu. Ils se sont installés à Petsi et ses environs où la présence des FARDC est signalée.