Quelques fonctionnaires de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de la province éducationnelle Kwilu 1 constatent avec « beaucoup d’amertume » la coupe de 100 000 FC (57,1 USD) sur leurs salaires par agent.
Dans une déclaration faite mardi 3 mars à Radio Okapi, ils disent constater la disparité des salaires sur deux listes, dont celle de la paie de suivi du SECOPE [Service de contrôle et de paie des enseignants] et une autre liste « de paie », dont ils disent ignorer la provenance.
Cette situation affecte la majorité d’agents et fonctionnaires transférés de la province éducationnelle de Mai-Ndombe à celle du Kwilu 1 à Bandundu-ville.
« Nous avons constaté sur la liste de paie un manquement de 100 000 FC, c’est le manque à gagner sur le salaire, nous demandons au Président de la République de s’impliquer dans cette affaire pour nous restituer ce manque à gagner au mois de mars pour que notre salaire soit complet », a recommandé l’un des fonctionnaires.
Il y a deux poids, deux mesures car d’autres ont reçu la totalité, clame de son côté une enseignante.
« Nous réclamons, nous demandons, nous implorons au Président de la République, s’il peut s’impliquer et donner des ordres au service de Budget pour qu’il nous resitue les 100 000 FC qui manquent. Aux autorités de finances et budget, qu’on nous restitue les 100 000 FC prévus pour le logement et le transport des agents habitant dans chaque ville, et ce sont ces 100 000 FC qu’on a retirés au mois de janvier et février », a expliqué l’enseignante.
Ces agents transférés de la province éducationnelle de Mai-Ndombe à celle du Kwilu 1 à Bandundu-ville ne recevaient pas de salaire pendant 36 mois, avant d’en avoir qu’au mois de janvier 2020.