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Sud-Kivu : une patrouille conjointe des casques bleus de la MONUSCO et des FARDC s’est rendue à Bijombo

Elle a retrouvé une petite fille de 7 ans sur le lieu de l’attaque. La rescapée, tout tremblant, témoigne avoir vu les deux mamans et deux enfants sursautaient, avant de tomber par terre après les crépitements des balles des combattants présumés Ngumino, à deux Kilomètres du camp des déplacés.

Les victimes revenaient de la brousse vers 18h pour chercher des bois de chauffage lorsqu’elles ont été surprises sur leur chemin de retour par les assaillants qui ont tiré en leur direction avant de disparaitre dans la nature, vendredi 28 février.

Les quatre corps des victimes ont passé la nuit au campement des casques bleus de la MONUSCO, question d’apaiser la tension qui était encore vive parmi les déplacés, avant l’inhumation.

D’après les membres du Comité local de protection, ce camp est constitué en majorité des déplacés membres des communautés locales en conflit. Ces personnes avaient fui les hostilités entre groupes armés pour trouver refuge près de la base de la MONUSCO.

Par ailleurs, cinq autres déplacés internes ont échappé samedi 29 février dans la matinée à un enlèvement des miliciens à Ishenge, à 8 Km au Nord-Est de Bijombo, grâce à l’intervention des casques bleus pakistanais de la MONUSCO et les FARDC.

Ces attaques se multiplient dans un contexte où les déplacés, exposés déjà à la famine, ne savent plus aller chercher de la nourriture dans les champs abandonnés dans leurs villages.

L’enclavement de la région serait le principal obstacle à une assistance humanitaire.

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