LE JOURNAL.AFRICA

Des groupes armés sèment la terreur dans les hauts plateaux du Sud-Kivu

Des groupes armés locaux et étrangers continuent à semer terreur et panique dans plusieurs localités d’Uvira, Fizi et Mwenga, dans la province du Sud-Kivu. Il s’agit de groupes Twigwaneho et Maï-Maï à Mikenge, dans les hauts plateaux ainsi que des groupes armés locaux coalisés aux forces négatives étrangères dans la chefferie de Bafuliiru.

Du côté de la chefferie de Bafuliiru, les habitants des villages de Rubanga, Kibungo, Langala, Nyamutiri et Lemera dénoncent la présence depuis vendredi dernier des éléments Maï-Maï Buhirwa et Kijangala, coalisés aux présumés rebelles burundais dans la région.

Ces groupes armés ont quitté le village de Kahanda pour s’installer à Rudaga, fuyant les opérations militaires des FARDC contre leurs positions. Ces habitants disent vivre dans la panique et craignent des cas d’embuscades, d’enlèvements et de ravage de leurs récoltes par les miliciens.

Dans la plaine de la Ruzizi, le commandant du 341e bataillon des FARDC affirme avoir déployé ses troupes à la recherche d’un soldat de l’armée, qui a tiré quatorze coups de feu jeudi dernier à Nyamugali, dans le groupement de Luberizi. Ce crépitement des balles a semé la panique parmi les habitants.

Ce soldat avait abandonné son poste à Kahanda ; avant de se retrouver dans le village. Une fois capturé, il sera renvoyé devant le tribunal militaire, menace le commandant des FARDC.

Enfin, dans les hauts plateaux d’Itombwe, des miliciens Maï-Maï et Ngumino/Twigwaneho ont érigé leurs positions depuis deux jours respectivement à Bilalombili et à Kibati. Les habitants de Rusankuku, Bilalo Mbili et Kalingi disent craindre un éventuel affrontement entre les belligérants. Mais le commandant des FARDC basé à Mikenge, le colonel Ekiembe, promet de déployer ses troupes dans ces villages pour dissuader ces groupes armés.  

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