Les enseignants membres du Syndicat national des enseignants des Ecoles catholiques (SYNECATH) ont repris, jeudi 27 février, le chemin de l’école. Cette décision intervient après leur rencontre le mercredi dernier avec le chef de la Direction provinciale de l’EPST Nord Kivu2, après une semaine de grève dans plusieurs écoles catholiques de la place.
Le directeur de la province éducationnelle Nord Kivu 2, Adaku Dawa a fait voir aux enseignants que le gouvernement est en plein processus d’amélioration des leurs conditions salariales. « Aller en grève, c’est donc pénaliser leurs propres enfants », a conseillé Adaku Dawa. Il précise que seuls les enseignants nouvelles unités peuvent toucher la petite prime perçue auprès des parents.
Les membres du SYNECATH se disent non satisfaits en dépit de leur accord. Le secrétaire du syndicat, Gervais Kaheraya, a fait savoir que les enseignants vivent un calvaire au côté de la précarité du contexte socio sécuritaire de la région.
« Il y a eu une grande déception chez nous les enseignants qui s’attendaient à des réponses immédiates. En ville, la situation des enseignants est différente qu’ici au village », a-t-il déploré.
L’enseignant Maximan Muhamba appelle le gouvernement à prioriser leur question salariale car selon lui, l’enseignant se sent victime de la gratuité de l’enseignement.