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Kisangani : les professeurs de l’UNIKIS plaident pour la révision de la constitution

L’université de Kisangani (UNIKIS), par le biais de la Faculté des Sciences sociales, politiques et administratives a organisé jeudi 27 février une conférence en marge du 14e anniversaire de la constitution de la république du 18 février 2006. Cette rencontre axée sur l’opportunité de la révision constitutionnelle et l’hypothétique dissolution de l’Assemblée nationale a été Co animée par les professeurs Faustin Tohengao, Mwahili Tshiyembe et Jean Otemikongo.

A l’issue de cette conférence, des Scientifiques ont proposé la révisitation de certaines dispositions constitutionnelles.

Le Professeur Faustin Tohengao affirme que la constitution du 18 février 2006 renferme beaucoup de faiblesses. Il faudrait la réviser afin de l’adapter à l’évolution de la société congolaise.

« Comme nous avons essayé de relever quelques-unes, il faut carrément réviser la constitution pour l’adapter à l’évolution sociale et corriger les lacunes afin de permettre à la République d’évoluer », a-t-il plaidé.

Le professeur Jean Otemikongo Mandefu est du même avis. Pour lui, ces dysfonctionnements constitutionnels doivent être corrigés sans toutefois toucher aux articles intangibles.

« A l’exception des matières qui sont cadencées par l’article 220 de la constitution, toutes les matières peuvent faire l’objet de la révision de la constitution dans les conditions que celle-ci détermine », a-t-il soutenu.

Les membres de la société civile ont salué la tenue de cette conférence. Madame Margueritte Niki Imayonda, propose la révision du mode de scrutin des Gouverneurs et sénateurs afin de combattre la corruption. 

Elle souhaite également la réhabilitation du deuxième tour de l’élection présidentielle.

 

 

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