Dans une correspondance datée du 22 février, adressée au ministre provincial de l’intérieur et sécurité, cette structure indique que ces barrières sont plus érigées par la police et les services de transport et par la Direction générale de migration (DGM).
Selon cette structure, les barrières comme celles situées à Bemu, sur la route du secteur Ntober, à l’entrée de Manzasay, à Musabu, à l’entrée de Fatundu, à Mokamu, à Fula, à Kakoy et à Kimbinga sont réputées parmi les plus tracassières.
Le vice-premier président du cadre de concertation de la société civile du Kwilu, Placide Mukwa, estime que ces barrières ne font que causer du tort à la population :
« On y rencontre les agents de la police de circulation routière, de la DGM et les services de transport. Ces barrières rançonnent les passants et la conséquence c’est que les prix des denrées agricoles ne cessent de galoper sur les marchés. La société civile du Kwilu exige la levée ou la suppression pure et simple de ces barrières. Celles qui sont dans les postes frontaliers avec des provinces voisines peuvent rester pour filtrer les entrées et sorties mais doivent faire preuve du civisme et de bonne moralité ».
Il a également exigé à la Société nationale d’assurances (SONAS) et aux services de transport de trouver d’autres mécanismes de contrôle de motos et véhicules en évitant de parsemer des barrières à l’intérieur de la province.
La société civile du Kwilu estime qu’aucune disposition particulière n’a été prise quant à la suppression de toutes les barrières de fortune au regard de la décision du président de la République.