Les éleveurs Mbororo doivent être recensés et cantonnés dans un site à déterminer préalablement. C’est l’une des résolutions issues de la rencontre organisée jeudi 20 février à Buta, entre le gouverneur du Bas-Uélé, Valentin Senga et les chefs coutumiers de cette province.
Le recensement et le cantonnement des éleveurs Mbororo permettra de mettre un terme à l’insécurité dont ils sont accusés d’être les auteurs dans la province du Bas-Uélé.
Au total 11 chefs de chefferies et secteurs du Bas-Uélé ont pris part à cette rencontre convoquée par le gouverneur de province à leur intention. Il était question de réfléchir sur les dispositions à prendre en vue de mettre un terme aux conflits récurrents entre les populations autochtones et les éleveurs nomades Mbororo.
Ces conflits sont à l’origine de l’insécurité qui sévit dans cette juridiction, ont déclaré les chefs coutumiers.
Mais faute de moyens pour réaliser ces opérations, ils ont résolu de mener le lobbying auprès du gouvernement central pour tenter d’y parvenir. Ils disent avoir besoin d’un personnel qualifié, des ressources financières ainsi que de la logistique.
Le gouverneur de province devra mener des démarches au niveau du gouvernement Ilunga Ilunkamba. Mais cette mission s’avère difficile.
Il y a quelques années, le gouvernement provincial de Médard Autsai Asenga, alors gouverneur de la province Orientale, avait tenté une expérience similaire, mais il n’y était pas parvenu compte tenu de « la complexité du phénomène Mbororo. »