Après une visite sur les lieux, le porte-parole du cadre de concertation de la société civile locale, Marcel Sango Muzyanda, décrit la situation :
« J’ai vu que la façon dont les prisonniers sont en train de vivre n’est pas bonne. Il n’y a pas à manger, il n’y a pas de médicaments. C’est ce qui est vraiment déplorable ! Même aussi l’espace, l’espace ne convient pas pour quelqu’un de passer la nuit là-bas ».
Contacté par Radio Okapi, l’administrateur de territoire de Nyunzu, M. Kanza, reconnait cette situation. Il déplore par ailleurs le manque de subventions :
« Nous sommes en train de nous démener. Il n’y a pas de subventions pour la prison. Nous sommes aussi en concertations avec les responsables de la zone de santé pour l’affectation d’un infirmier dans cette maison carcérale ».
Parmi les quinze détenus de la prison de Nyunzu, on retrouve les Twas et Bantous suspectés dans les récentes violences intercommunautaires.