Deux à cinq enfants sur dix, soit 20 à 50%, de zéro à cinq ans souffrent de la malnutrition chronique, ont indiqué les experts du Programme national de nutrition (PRONANUT). Ces chiffres ont été communiqués mardi 18 février, à l’issue d’un atelier de deux jours sur la Consultation préscolaire redynamisée (CPS), qui se tient à Mbandaka (Equateur).
Selon les experts, les enfants qui souffrent de la malnutrition chronique présentent une croissance anormale.
La consultation préscolaire redynamisée vise l’intégration de différentes interventions nécessaires à la meilleure croissance des enfants âgés de 0 à 5 ans à l’Equateur, précisément dans les zones santé de Lolanga-Mampoko, Lilanga-Bobangi, Djombo et la ville de Mbandaka.
Le but est de faire le suivi de la croissance des enfants une activité prioritaire, en passent par la consultation préscolaire, pour garantir la survie des enfants, avant d’embrasser leur formation à la vie.
D’après le coordonnateur de la division provinciale de la santé et du Programme national de nutrition du (PRONANUT)/Equateur), Alphonse Makpolo, la CPS ne se confond plus avec la simple vaccination de routine. Elle renferme diverses interventions.
« Dans cette plate-forme, on peut vacciner les enfants, on peut distribuer des moustiquaires, on peut faire la promotion du lavage des mains, on peut donner l’éducation nutritionnelle, on peut donner l’éducation sanitaire », a-t-il déclaré.
Le chef de bureau a la division provinciale de santé Equateur, Dr Valentin Banga Bato, a annoncé que la CPS redynamisée va continuer à se dérouler toujours dans les centres de santé.
« La CPS continue jusqu’à 5 ans. Alors on le fait au niveau des centres de santé, dans un rayon de 5 kilomètres. Les mamans quittent leurs ménages, elles arrivent au centre et on organise cette séance à la fin ».
Par ailleurs, l’UNICEF a promis d’accompagner ce projet pour son aboutissement et a aussi invité les autres partenaires à lui emboîter le pas, en vue de la pérennité de cette consultation.
Le projet de la CPS est initié par la division provinciale de la santé et le Programme national de nutrition (PRONANUT), avec l’appui financier de l’UNICEF.