Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Thomas Luhaka, a promis, mercredi 12 février, de soumettre au gouvernement les revendications des syndicats, associations et personnalités de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), pour qu’une solution soit trouvée.
Les grévistes s’insurgent contre l’application du prélèvement de l’Impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) et réclament le manque à gagner de l’année académique 2018-2019.
Thomas Luhaka explique les démarches qui sont menées pour mettre fin à la grève qui secoue son secteur :
« Sur quelle base on retient les 15% ? Voilà où se trouve le débat. J’ai discuté avec les professeurs et les autres personnels de l’Université : ils ne sont pas contre le paiement de l’impôt. Mais, ils considèrent que l’impôt ne peut être retenu sur les primes et les autres avantages ».
Concernant le manque à gagner de l’année académique 2018-2019, Thomas Luhaka a assuré que toutes les démarches avaient été déjà menées à niveau de son ministère pour le règlement de cette question. « Et nous avons même obtenu le principe de paiement lors d’un Conseil des ministres », a-t-il poursuivi.