Toutes les activités judiciaires sont paralysées dans les cours et tribunaux de la grève. Mardi 11 février, au deuxième jour de ce mouvement, tous les bureaux sont fermés, partant de greffe, du Tribunal de grande instance, les Cours d’appel et aux salles d’audience. Pas non plus d’extrait de rôle dans les valves.
Le mot d’ordre de la grève déclenchée lundi 10 février par le Syndicat autonome des magistrats du Congo, SYNAMAC, est bien respecté. En effet, les magistrats revendiquent l’application de leur nouveau barème salarial.
Devant le parking du Palais de la justice, les grévistes, sifflets en mains, font du bruit.
D’autres défilent dans les couloirs et scandent des slogans hostiles au premier président de la Cour d’appel, à qui ils demandent de sortir de son bureau
Seuls les chefs des juridictions sont dans leurs bureaux, sous la surveillance de la Police nationale congolaise (PNC). Tout se passe dans l’ordre.