Plus de vingt-et-un mille élèves des territoires des Kamina, Bukama et Malemba Nkulu risquent de ne pas étudier ; leurs établissements étant inondés par les eaux de dernières pluies. D’après le commissaire général en charge de la santé et des affaires humanitaires, Elie Muyombi Kapanda, plus de dix-sept mille ménages sont aussi affectés. Ils vivent dans des conditions qui les exposent aux maladies d’origine hydrique, dont le choléra
« Nous avons au total de 72 écoles touchées. Le nombre des enfants à risque de déperdition, c’est 21.170, soit 8. 983 filles, 12 187 garçons. Mais, le nombre des familles affectées c’est 17.08. Et les maisons écroulées, c’était déjà 2.293 », a déploré Elie Muyombi.
Le commissaire général en charge de la santé et des affaires humanitaires renseigne que plusieurs familles passent la nuit à la belle étoile.
« Nous avons 6.678 familles dormant à la belle étoile. Elles sont là avec leurs enfants à bords des rails. Nous craignons avec l’insécurité sur le trafic ferroviaire. C’est donc un problème sérieux et les familles qui sont reçues dans les familles d’accueil c’est 10.404 », a-t-il précisé.
Cette situation inquiète les responsables au niveau local, qui craignent avec le risque d’éclosion des maladies d’origine hydrique, dont le choléra.
Elie Muyombi appelle le gouvernement central et les différents partenaires à apporter de l’aide aux sinistrés.
« Nos zones sont déjà endémiques par rapport au cholera. Donc, c’est vraiment un SOS que nous lançons auprès du gouvernement central et de tous les partenaires techniques et financiers de venir au secours à notre population ».