Revue de presse du mercredi 5 février 2020.
La désignation du porte-parole de l’opposition, l’épidémie de coronavirus et les questions de la liberté de la presse, ainsi que le problème de dépassement budgétaire sont autant de sujets que développe la presse congolaise mercredi 5 février 2020.
L’ouverture, le 15 mars prochain, de la session parlementaire à l’Assemblée nationale comptera au moins un point important à son ordre du jour : il s’agira de désigner, après convocation par les présidents des deux chambres, le porte-parole de l’opposition, conformément aux prescrits de la loi régissant le fonctionnement des partis politiques, indique La Prospérité.
Pour cette désignation, le député pro-Katumbi Muhindo Nzangi a donné le ton, affirmant, dans les médias qu’il a été convenu que Jean-Pierre Bemba (MLC) et Moïse Katumbi (Ensemble pour la République) assureraient la présidence tournante de porte-parole de l’opposition à raison de deux ans chacun.
En pratique, poursuit Le Potentiel, l’opposition aura beau trouver un accommodement en famille, mais il lui reste à faire sauter le « verrou mortel » que représentent les deux Chambres du Parlement. Car, c’est à ce niveau-là que le jeu devra finalement se jouer. Autrement dit, rien ne semble encore totalement acquis au stade actuel.
Le journal révèle : du point de vue de l’enjeu politique, le porte-parole de l’opposition est un poste éminemment stratégique, dans la mesure où celui qui l’occupera, jouit de la légitimité d’être le candidat unique de l’anti-pouvoir au prochain scrutin présidentiel en 2023. Et donc, tout doit se jouer dès à présent.
A ce sujet, l’ancien candidat à la présidentielle, Martin Fayulu se dit non concerné par les tractations autour de la désignation du porte-parole de l’opposition, fait savoir Cas-info.ca
« La personne du porte-parole de l’opposition ne concerne pas Martin Fayulu Madidi. Sur le plan de logique, on ne peut pas à la fois dire qu’on a gagné la présidentielle et en même temps être opposant et chercher le poste de porte-parole de l’opposition », a déclaré mardi le secrétaire général de l’Écidé, Devos Kitoko.
Coronavirus
Actualité.cd s’intéresse à l’épidémie du coronavirus et annonce que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) voudrait construire un centre d’isolement pour prendre en charge tout cas suspect au niveau de l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa.
Les équipes de l’OMS ont, pour ce faire, effectué une descente, mardi 4 février sur le lieu afin d’identifier un endroit qui pourrait abriter le centre.
Il est donc interdit à la République démocratique du Congo (RDC) de baisser la garde devant la menace que représente le coronavirus, conseille pour sa part Le Phare.
Cette vigilance permanente est d’autant requise que le pays est classé parmi les « treize » à hauts risques épinglés par l’OMS au niveau de l’Afrique.
Toujours en santé, 7sur7.cd renseigne que le directeur exécutif du Fonds mondial Peter Sands affirme que son institution va bientôt mobiliser des fonds importants pour éradiquer le VIH Sida, le paludisme et la tuberculose en RDC.
« Maintenant que nous aurons des fonds beaucoup plus importants à investir en RDC, nous devons voir ensemble comment maximiser ces investissements pour réduire encore plus ces pandémies en RDC », a-t-il déclaré, cité par le média en ligne.
Pendant ce temps, le Programme élargi de vaccination (PEV) va officiellement lancer, jeudi 6 Février 2020 au Kasaï central une campagne de vaccination des enfants de 0 à 59 mois contre la poliomyélite, informe Dépêche.cd
Médias et économie
De son côté, Forum des As reprend les propos Kasongo Mwema, porte-parole du Chef de l’Etat, et fait savoir que Félix Tshisekedi est résolu à mettre un terme « aux assassinats des journalistes, aux agressions physiques, aux intimidations, aux emprisonnements, aux coupures d’internet ».
Le porte-parole du chef de l’Etat a mis un accent particulier sur le souci qu’a le président Tshisekedi de faciliter la liberté d’expression et surtout l’accès à l’information en RDC.
L’année 2019 a été un exercice pendant lequel les institutions ont agi en dépassement budgétaire tel que renseigne la Direction de préparation et de suivi de budget, un service du ministère du Budget, révèle Zoom-eco.net
Pour ce média en ligne, la Présidence de la République trône en tête avec un taux de dépassement de plus de 118 %. Elle suivie de la Primature.