Certains habitants, qui gardent encore en mémoire les effets de l’épidémie de maladie à virus Ebola, disent éviter de vivre encore une infection semblable :
« Des millions des Chinois, avant même qu’il y ait la déclaration de cette épidémie, ils ont eu le temps de sortir de cette ville. Ils prolifèrent à travers toute la planète, comme, vous le savez. Ce qui veut dire que ces gens, automatiquement, ils doivent emprunter la route de Dubaï, et, comme ils font du commerce avec nous, ils sont ici, dans notre province. Et je me préoccupe surtout de porosité de nos frontières ! »
Le ministre provincial de la santé/Equateur, Bruno Efoloko, a jugé légitime la préoccupation de ses administrés, avant de recommander à la même population des mesures d’hygiène :
« Je dirais que les mesures d’hygiène, que nous avons héritées d’Ebola, continuent à être en vigueur. Il faut que la population continue à prendre des mesures d’hygiène. Et s’il y aura d’autres directives venant du niveau national, nous allons informer la population quant à ce ».
Selon lui, cette situation ne doit pas constituer un motif de stigmatisation d’un groupe de gens sans test préalable.