L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) exige la fin de la coalition Front commun pour le (FCC) et le Cap pour le changement (CACH), et la dissolution rapide de l’Assemblée nationale. Ces deux recommandations sont contenues dans son rapport publié mercredi 29 janvier à Kinshasa sur la gouvernance de la coalition FCC-CACH de janvier 2019 à janvier 2020.
Intitulé « Alternance politique en Rdc : de la lueur au leurre d’une coalition Fcc-Cach contre nature », le rapport de l’ACAJ dresse un tableau sombre sur « une gouvernance chaotique ».
Selon l’ACAJ, la coalition FCC-CACH s’était fixée 4 objectifs essentiels à savoir :
- La restauration de l’Etat de droit
- La transparence dans la gestion des ressources nationales
- La lutte contre la corruption et la concussion
- L’instauration d’une justice distributive dans l’affectation des ressources publiques.
« Aucun de ces 4 objectifs n’a été réalisé, étant donné que les membres de cette coalition passent tout leur temps à se chamailler autour principalement de partage des responsabilités, à la poursuite des intérêts personnels », a déclaré le président de l’ACAJ, Georges Kapiamba.
La vie est devenue très chère, la circulation des populations compliquée, la situation du pays en général est dramatique. La coalition a échoué, a décrit le président de l’ACAJ.
Cette association a aussi invité le Président de la République à consulter toutes les forces vives de la nation et à dissoudre l’Assemblée nationale.
« Nous avons constaté une violation systématique de la Constitution et des lois de la république. L’exemple de la mise en place illégale dans la transition qui a débouché sur la nomination des bourgmestres et maires, des bourgmestres adjoints et maires adjoints. Un antagonisme permanent au sein du gouvernement », a déploré Georges Kapiamba.