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Kinshasa : reprise des cours à l’IFASIC, des troubles à l’ISC

Les activités académiques ont repris lundi 27 janvier à l’Institut facultaire des sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC). Seuls les étudiants ayant payé les frais de confirmations qui s’élèvent à 16 500 FC (9,7 USD) et l’acompte des frais académiques de 291 500 FC (171 USD) ont eu accès dans les auditoires.

« La reprise des activités est effective et tout le monde est satisfait qu’on ait repris aujourd’hui », s’est réjoui le président de la coordination estudiantine, Gédéon Kahena.

Toutes les activités académiques avaient été suspendues lundi 21 janvier à la suite des manifestations des étudiants qui protestaient contre la hausse des frais académiques pour l’année 2019-2020.

Après ces troubles, les professeurs de l’IFASIC avaient demandé, à l’issue de leur assemblée générale, la sécurisation du site universitaire. Ils avaient aussi exigé le pardon public des étudiants à travers leur coordination, et le paiement régulier des frais de fonctionnement.

« En tant que coordination, nous avons arrangé. Il y a l’harmonie. Nous avons présenté nos excuses auprès des professeurs », a indiqué Gédéon Kahena.

Il a aussi rappelé aux 3 étudiants qui ont été définitivement exclus qu’ils ont la possibilité d’introduire un recours. « Je vais m’assurer que leurs recours soient bien traités et nous verrons s’ils pourront être réintégrés ou non », a-t-il dit.

Cours perturbés à l’ISC

Par ailleurs, à l’Institut supérieur de commerce de Kinshasa (ISC), les cours ont été perturbés ce matin par un groupe de personnes. Ces dernières sont entrées dans les auditoires pour dire aux étudiants que les frais académiques avaient connu une augmentation.

Une annonce qui a suscité la colère des étudiants présents. Vitres et chaises ont ensuite volé en éclats avant quand la police située juste à côté ne rétablisse le calme.

Yassin Ngambi, le président de la Coordination estudiantine et Augustin Mbangala, le Directeur général de l’ISC sont unanimes. D’après eux, il s’agissait d’une infiltration des personnes qui ne sont pas étudiants de cet institut.

« Pour le moment les étudiants paient un acompte de 200 000 francs congolais comme cela a toujours été fait dans le passé », précise Augustin Mbangala.

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