« Nous avons plus de deux mille victimes, voir même trois mille. Mais jusque-là, ces crimes ne sont pas qualifiés. On ne sait pas si ce sont des crimes de génocide ou si ce sont des crimes de guerre encore que la guerre n’ait jamais été déclaré dans la région », s’est questionné le vice-président de la société civile du Nord-Kivu.
Edgard Mateso souhaite qu’un tribunal spécial soit créé pour juger tous ces « criminels » :
« Nous voudrions qu’un tribunal spécial soit organisé au Nord-Kivu pour juger les crimes commis depuis 1996 ; c’est-à-dire depuis la guerre de libération. Parce que depuis cette période jusqu’à maintenant, il y a des crimes graves qui sont en train de se commettre dans la région et dont les auteurs ne sont pas identifiés et aucun des auteurs de ces crimes n’a été condamné. Nous pensons que cette léthargie de la justice risque de continuer à menacer la protection des civils ».