L’équipe comprenait des spécialistes politiques, militaires et logistiques, travaillant sous la direction du général brésilien Carlos Alberto Dos Santos Cruz.
Il a indiqué que ces groupes sont des groupes armés mais opèrent aussi sous forme de crime organisé. Ils se livrent à de nombreuses activités lucratives illégales transfrontalières avec les pays voisins. Il est donc difficile d’agir contre eux car ils n’ont pas d’agenda politique mais un comportement criminel, a précisé le général brésilien.
Toujours selon lui, cette évaluation indépendante a conclu que la protection des civils sur le territoire de Beni nécessite une réponse globale qui devra impliquer toutes les composantes de la MONUSCO et de l’équipe-pays des Nations Unies en RDC, ainsi que des partenaires extérieurs.
Il a recommandé que la MONUSCO, le siège des Nations Unies et les pays contributeurs de troupes coordonnent leurs actions « pour améliorer l’état d’esprit, les capacités et la mobilité de la Brigade d’intervention de la Force de la MONUSCO » afin de mieux faire face à la menace non conventionnelle posée par les ADF, dans un environnement particulièrement difficile.
Carlos Alberto Dos Santos Cruz a expliqué que l’évaluation demandée visait à établir les circonstances ayant conduit aux attaques, à évaluer la capacité de la Force de la MONUSCO à s’acquitter efficacement du mandat de la mission onusienne.