Selon les organisateurs, cette campagne à durée indéterminée, concerne toutes les couches de la population de Beni et vise à obtenir un changement de comportements, d’attitudes et de mentalité en ce qui concerne les violences sexuelles.
Le président de JPCP, Benjamin Asimoni, explique : « Au cours de cette campagne, il y aura même les étapes d’enquêtes. On doit évaluer l’évolution de certaines situations par rapport aux maisons de tolérance. On doit même penser à faire des statistiques ; il y en a combien après trois mois de sensibilisation ? Et qu’est-ce qui fait qu’il y ait encore des femmes et des jeunes filles mineures qui trainent dans ces maisons de tolérance ? Qu’est-ce qu’on peut faire de plus, par exemple, des actions, des plaidoyers auprès des services étatiques qui ont la charge de toutes ces questions, est-ce que les bourreaux sont arrêtés ? »
Une série d’évaluation de la situation se fera chaque trimestre, ont annoncé les organisateurs.