D’après le député provincial du Haut-Lomami, Paul Senga, il s’agit d’un vingt-troisième cas enregistré en l’espace de deux ans.
Ces pachydermes détruisent plusieurs étendues des champs et plongent la population dans la précarité.
Paul Senga, président de la commission d’évaluation des dégâts causés par les éléphants à l’assemblée provinciale du Haut-Lomami, plaide pour le déplacement des villages occupant les couloirs par où passent les éléphants en provenance du parc Upemba :
« On a signalé encore le mouvement des éléphants en provenance du parc vers les territoires de Bukama et Malemba Nkulu. Ils dévastent les champs et causent les dégâts multiformes, incalculable,s à la population environnante de Bukama et de Malemba Nkulu. C’est-à-dire qu’il y a deux axes des troupeaux : il y a un qui se dirige vers le territoire de Bukama et un autre groupe vers le territoire de Malemba Nkulu, du côté de la chefferie de Mulongo ».
Il affirme que les éléphants ont tué vingt-trois personnes en l’espace de deux ans dans la région. « Et, nous sommes arrivés à plus de 53 000 hectares dévastés. Il y a eu déperdition scolaire de près de 73. 000 enfants. S’ils étudient cette année c’est grâce à l’application de la gratuité », poursuit-il.
Sur le plan alimentaire, selon lui, « la province du Haut-Lomami est dans une situation précaire très aigue. C’est en rouge surtout les entités de Malemba Nkulu ».