Le Comité d’observateurs des droits de l’homme (CODHO) à Beni plaide pour la prise en charge des populations déplacées de cette ville du Nord-Kivu. Dans sa déclaration, vendredi 17 janvier à Kinshasa, cette structure demande aussi le retour rapide de ces personnes dans leurs espaces abandonnés à la suite de la guerre.
« Le gouvernement doit faire vite pour cela », a poursuivi le CODHO, tout en insistant sur la résolution de la crise carcérale dans les cachots et la prison de la ville et du territoire de Beni, notamment le lieu de détention relevant de l’auditeur militaire supérieur.
CODHO note aussi l’urgence et la nécessité d’organiser des enquêtes, des auditions fiables, des audiences foraines, de connaitre les causes réelles des atrocités.
Il faut capitaliser ces hauts faits militaires en renforçant l’autorité de l’Etat, la présence militaire et policière le long de nos frontières.
Le CODHO a souligné que les FARDC déboulonnent les derniers bastions des agresseurs dits islamistes ADF. Les hauts faits d’armes en provenance de l’Est ces jours-ci réconfortent les populations meurtries par les affres de guerre depuis longtemps.
Pour le CODHO, il y a une lueur d’espoir de paix et de sécurité pour les populations désespérées en territoire et ville de Beni.