Modeste Bahati Lukwebo veut rester le seul représentant d’une seule plate-forme politique dénommée Alliance des Forces Démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A). Dans sa tournée de sensibilisation pour que cesse le dédoublement de cette structure, il a rencontré jeudi à Kinshasa Leila Zerrougui, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC. Il est parti demander à la cheffe de la MONUSCO de plaider pour que justice soit rendue dans cette affaire et qu’il soit rétabli dans ce qu’il estime être ses droits.
« Nous demandons à toutes les femmes et à tous les hommes épris de bonne volonté, épris de paix, de pouvoir plaider notre cas pour que nous ne puissions pas à un moment donné perdre patience. Nous voulons être rétablis dans nos droits. La MONUSCO a une mission de stabilité. On ne peut pas parler de la stabilité là où il y a l’injustice », a estimé Modeste Bahati.
Pour sa part, Mme Leïla Zerrougui dit avoir pris connaissance de ce qui se passe dans ce dossier.
« Je les ai écoutés sur leur préoccupation, sur ce qui est en train de se passer. J’ai appris des choses et j’ai essayé de comprendre ce qui se passe. Bien évidemment c’est un sujet qui est très important pour eux », a indiqué Mme Leïla Zerrougui.
Modeste Bahati Lukwebo avait déposé, au mois de juillet 2019, une plainte auprès du procureur général près la Cour de cassation contre certains membres de son regroupement qui ont fait allégeance au Front commun pour le Congo (FCC).