Des portes et des vitres ont été cassées dans les résidences universitaires après le départ des étudiants de l’Université de Kinshasa. Jeudi, 9 janvier, le site universitaire ressemble à un désert.
Dans quelques chambres visitées, des matières fécales sont visibles et des odeurs des urines accueillent les visteurs. Quelques locaux ont pris feu.
Un constat amer tout de même : certains étudiants vivaient dans des caves et leurs chambres étaient séparés des tôles ou des planches. Les latrines sont impropres.
Dans les auditoires, les vitres, les bancs et les tables vétustes sont cassés et des plafonds troués. Des câbles électriques ont été également arrachés.
Ce décor n’honore pas l’UNIKIN, regrette le secrétaire général du Conseil des professeurs d’Université au Congo (CPUC), Pr David Lubo. Il plaide pour la réhabilitation du site universitaire.