L’armée a mis en place, jeudi 9 janvier, une équipe mixte, composée de l’auditorat militaire et du secteur opérationnel. Elle a but d’enquêter sur les allégations des tracasseries de la population par des militaires dans le secteur de Lusonge, dans le territoire de Demba au Kasaï-Central.
En effet, des structures des droits de l’homme accusent certains éléments de l’armée de rançonner des citoyens dans cette zone.
Selon le porte-parole du secteur opérationnel du Grand Kasaï, le lieutenant Pascal Mulumba, si certains hommes de troupes seraient impliqués dans les actes dénoncés, ils répondront devant la justice.
« Nous sommes en train de vérifier la situation de plus prêt parce que dans le village de Bena Mukamba, nous n’avons pas déployé les hommes (FARDC). Nos hommes sont précisément dans le territoire de Demba, au chef-lieu du territoire. Quand nous avons appris cette nouvelle, je crois qu’il y a une équipe mixte, auditorat-secteur opérationnel qui est mise en place », a affirmé le lieutenant Pascal Mulumba.
Cette équipe mixte aura notamment pour mission de descendre sur le terrain pour examiner la situation.
« Je crois qu’il y a un commandant qui est sur place à Demba et qui contrôle tous ces éléments. De fois ils profitent du temps lors de leur repos pour commettre certains actes. C’est l’équipe qui descend sur le lieu qui va nous démontrer qu’il s’agit des militaires ou si ce sont certains éléments comme vous connaissez qui veulent ternir l’image de nos forces de l’ordre. Mais il est vrai que si ce sont des militaires qui sont à la base de ces actes, ils seront traduits devant la justice », a averti le lieutenant Pascal Mulumba.