L’armée dit avoir neutralisé, durant l’année 2019, mille trois cent trente-huit combattants dans l’opération « Sokola 2 », pour traquer les groupes armés encore actifs dans les territoires de Masisi, Rutshuru, Nyiragongo et Walikale au Nord-Kivu. Dans une communication, jeudi 9 janvier à la presse, les Forces armées congolaises affirment avoir aussi récupéré plus de 660 armes, toutes calibres confondus.
« Au regard des opérations lancées par le chef d’Etat-Major général, au niveau tactique, le secteur opérationnel Nord-Kivu Sokola 2 a neutralisé 1 388 combattants, et a récupéré 667 armes, tous calibres confondus. Nous nous sommes attelés à répondre au je veux du niveau stratégique de la défense d’éradication de tous les groupes armés dans toute la partie Est de la RDC », a détaillé le porte-parole des opérations Sokola 2, le major Ndjike Kaiko.
Selon lui, ces opérations ont réduit la capacité de nuisance des 15 groupes armés différents d’où sont issus ces combattants neutralisés.
Plus de la moitié de ces combattants neutralisés et armes récupérées, du 1er janvier au 31 décembre 2019 proviennent de 4 factions des groupes Nyatura. Les autres sont issues de 4 factions FDLR, trois factions Maï-Maï, de NDC Rénové de Guidon, MAC de Mbura, Pi FIVE et au moins 7 ex M23 et CNDP, détaille le major Ndjike Kaiko.
Sur la même liste, les FARDC reviennent sur les 16 leaders des groupes armés qui avaient été tués ou soit arrêtés, dont le feu général Sylvestre Mudacumura des FDLR/FOCA. Ce qui pour lui, rencontre le vœu exprimé par la haute hiérarchie de l’armée.
Le porte-parole des opérations Sokola 2 appelle la population à se désolidariser d’avec les groupes armés et les combattants armés à se rendre.
Le major Ndjike rejette également les allégations de collaboration entre l’armée et le groupe NDC-Rénové de Guidon, tel que dénoncé dans le rapport mi-parcours du groupe d’experts des Nations Unies publié le 20 décembre dernier.