Les éléments armés de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) n’ont pas une intension de reprendre les armes et commettre les violations des droits de l’homme. Cette position de ce groupe armé a été communiquée à une mission du programme de stabilisation et reconstruction des zones sortant des conflits armés (STAREC) qui s’est rendue le samedi 4 janvier au Sud d’Irumu(Ituri).
L’objectif de la mission était de s’enquérir de la situation sécuritaire dans cette partie de la province, caractérisée par des attaques et exactions, dont certaines étaient attribuées aux éléments de la FRPI.
« Les FRPI n’ont pas l’intention de revenir dans des hostilités et des violations parce qu’ils sont déjà prés cantonnés au niveau des sites. Ils affirment qu’ils attendent la décision du gouvernement pour sortir et garantir une paix durable. Pour eux, il n’y a pas des preuves qui attestent qu’ils sont derrière ces attaques », a indiqué Jean-Marc Mazio, chargé de mission du STAREC en Ituri.
Cependant, note Jean-Marc Mazio, « les FRPI ont soulevé aussi le fait que dans la zone il y a des éléments incontrôlés, mais ont réitéré leur attachement au processus ».