Environ six mille personnes déplacées et retournées ainsi que la population autochtone vivent dans des conditions humanitaires préoccupantes sur l’axe Nyabiondo-Lwibo-Lukweti et Mutongo, en groupement Bashali Mokoto. Le cri de détresse a été lancé vendredi 27 décembre à travers la presse par le coordonnateur de l’Association pour le développement et la réhabilitation des activités environnementales et agricoles (ARDA), Emile Muhombo.
Ces personnes souffrent de maladies chroniques, notamment la diarrhée et le paludisme, selon Emile Muhombo.
« La population a difficile à se faire soigner. Les centres de santé ne sont pas approvisionnés en médicaments essentiels. Ensuite, la population est soumise aux factures qu’elle ne sait pas payer », a-t-il déploré.
Le coordonnateur de l’ARDA précise par ailleurs que la population n’a plus d’abris depuis les derniers pillages. Elle manque de nourriture et d’eau potable.
« La population ne (peut) plus aller au champ par peur d’être kidnappée. Les femmes ont peur d’être violées », a-t-il expliqué.
Face à cet état de choses, Emile Muhombo appelle les autorités provinciales et les humanitaires à intervenir d’urgence et à réhabiliter ce tronçon, long de 30 km.