Il a été arrêté le 11 décembre dernier à Kananga. Selon le parquet militaire, il est l’un des principaux chefs miliciens qui se sont rendus coupables d’exactions lors des violences qu’a connues la région du Kasaï en 2016 et 2017.
Il est notamment accusé d’être parmi les chefs miliciens qui ont décidé de l’exécution de trente-neuf policiers et deux militaires, décapités en mars 2017 à une centaine de kilomètres de Tshikapa.
Mubiayi Dewayo est également accusé d’avoir ordonné l’incendie de plusieurs écoles catholiques, de la prison, du parquet et de l’évêché de Luebo.
Il est aussi suspecté d’avoir décidé du viol en public et de la décapitation de l’épouse de l’administrateur du territoire de Luebo.
Le nom de Mubiayi Dewayo est également cité dans une autre affaire : la décapitation d’un chef de village et ses deux fils à Kazumba en juin 2017. Deux personnes avaient été condamnées à 7 ans de prison par la justice militaire dans ce dossier. En cavale, il n’avait pas été jugé.
En juin 2018, une équipe du parquet militaire s’était rendue à Luebo pour des enquêtes. Plusieurs personnes avaient été entendues.
Selon une source judiciaire, d’autres personnes devraient être entendues prochainement toujours dans le cadre des enquêtes.