Aucun cas positif d’Ebola n’a été enregistré en 17 jours à Biakato et Lwemba dans le territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri. Selon des sources médicales, cette avancée est due à la prise de conscience de la population sur l’existence de cette épidémie et l’amélioration de la prise en charge par l’équipe de riposte.
Les statistiques fournies par des sources médicales indiquent qu’il y a actuellement un seul cas positif et huit cas suspects au centre de traitement d’Ebola à Biakato dans le territoire de Mambasa.
C’est depuis le 10 décembre dernier qu’on n’enregistre pas de nouveaux cas positifs d’Ebola à Biakato et Lwemba qui étaient considérés comme l’épicentre de cette épidémie en Ituri, rapportent les mêmes sources.
Le médecin chef de zone de santé de Mandima précise que parmi les raisons qui concourent à la maitrise de cette maladie, il y a la formation du personnel médical local qui assure la prise en charge des malades.
Cette équipe est appuyée par des partenaires qui viennent de la localité de Mangina au Nord Kivu. Ils escortés par des Casques bleus de la MONUSCO qui sont déployés à Biakato pour sécuriser la zone aux côtés des Forces armées de la RDC.
Mais ces sources médicales déplorent le problème de la couverture médicale. Celle-ci n’est pas encore totale à Lwemba pour combattre cette maladie. Un autre défi, c’est la menace d’attaques des miliciens Maï-Maï qui crée parfois la panique dans le milieu.
4 nouveaux cas à Beni
Quatre nouveaux cas d’Ebola ont été notifiés mardi et mercredi derniers dans la sous coordination de Butembo. D’après le chef intérimaire de cette sous coordination de riposte, Dr Jean Paul Atibasi, ces cas confirmés viennent de la zone de santé de Kalunguta.
Dr Jean Paul Atibasai indique que les victimes sont toutes membres d’une famille. Il s’agit de la mère et ses trois enfants. Pour l’instant, ils sont pris en charge dans le Centre de Traitement d’Ebola de CTE Butembo.
La même source ajoute qu’une quarantaine des contacts de ces malades ont déjà été listés. Toutefois, docteur Jean Paul affirme que les circonstances de contamination des victimes ne sont pas encore connues.